Le tribunal canadien suspend l'enquête de surveillance "pêche au harpon" sur les valeurs mobilières, quelles sont les limites entre vie privée et conformité ?
【CryptoSphere】La Cour d’appel du Canada a récemment rendu une décision plutôt intéressante — la demande de documents de la Ontario Securities Commission (OSC) lors de l’enquête sur une plateforme majeure a été directement rejetée par la cour.
Voici les faits : à l’époque, l’OSC exigeait que cette plateforme fournisse tous les échanges internes liés au Canada sur une période de deux ans et demi, y compris les communications entre parties liées. Après examen, la cour a déclaré que cette demande était “d’une portée choquante” et violait l’article 8 de la Charte canadienne des droits et libertés — qui protège contre les fouilles déraisonnables.
La logique de la cour est claire : les acteurs du marché financier doivent effectivement être soumis à une régulation, leur attente de vie privée étant naturellement plus faible que celle du grand public, mais cela ne signifie pas que les autorités peuvent demander des informations sans limite. Une enquête peut être lancée sans qu’il y ait de soupçons de violation, mais la portée des documents demandés doit avoir un lien raisonnable avec l’objectif de l’enquête, et ne pas se transformer en une “opération de balayage”.
Ce qui est encore plus notable, c’est l’attitude de la cour envers des outils de communication cryptés comme Signal. L’OSC semblait suggérer que l’utilisation de logiciels de suppression automatique de messages était une tentative d’échapper à la régulation, mais la cour a clairement indiqué : utiliser des outils cryptés ne signifie pas qu’on a quelque chose à cacher, et on ne peut pas présumer de malveillance simplement parce que quelqu’un valorise sa vie privée. C’est un signal fort pour l’ensemble du secteur — conformité et protection de la vie privée peuvent coexister.
Ce jugement trace en réalité une limite au pouvoir de régulation, tout en rappelant aux entreprises face à des demandes transfrontalières : face à des requêtes excessivement larges, vous avez le droit de dire non.
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ShamedApeSeller
· Il y a 17h
La réglementation est enfin réglementée
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PseudoIntellectual
· Il y a 17h
Ne soyez pas trop laxiste en matière de réglementation.
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SolidityJester
· Il y a 18h
La Commission des titres n'est-elle pas trop stupide ?
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TokenomicsDetective
· Il y a 18h
Nous comprenons tous comment la régulation fonctionne.
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0xInsomnia
· Il y a 18h
La réglementation considère trop les gens comme des idiots.
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ImpermanentLossEnjoyer
· Il y a 18h
Encore une fois, ce sont les petits investisseurs qui prennent la responsabilité.
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RektDetective
· Il y a 18h
La régulation est la régulation, mais il faut aussi faire preuve de raison.
Le tribunal canadien suspend l'enquête de surveillance "pêche au harpon" sur les valeurs mobilières, quelles sont les limites entre vie privée et conformité ?
【CryptoSphere】La Cour d’appel du Canada a récemment rendu une décision plutôt intéressante — la demande de documents de la Ontario Securities Commission (OSC) lors de l’enquête sur une plateforme majeure a été directement rejetée par la cour.
Voici les faits : à l’époque, l’OSC exigeait que cette plateforme fournisse tous les échanges internes liés au Canada sur une période de deux ans et demi, y compris les communications entre parties liées. Après examen, la cour a déclaré que cette demande était “d’une portée choquante” et violait l’article 8 de la Charte canadienne des droits et libertés — qui protège contre les fouilles déraisonnables.
La logique de la cour est claire : les acteurs du marché financier doivent effectivement être soumis à une régulation, leur attente de vie privée étant naturellement plus faible que celle du grand public, mais cela ne signifie pas que les autorités peuvent demander des informations sans limite. Une enquête peut être lancée sans qu’il y ait de soupçons de violation, mais la portée des documents demandés doit avoir un lien raisonnable avec l’objectif de l’enquête, et ne pas se transformer en une “opération de balayage”.
Ce qui est encore plus notable, c’est l’attitude de la cour envers des outils de communication cryptés comme Signal. L’OSC semblait suggérer que l’utilisation de logiciels de suppression automatique de messages était une tentative d’échapper à la régulation, mais la cour a clairement indiqué : utiliser des outils cryptés ne signifie pas qu’on a quelque chose à cacher, et on ne peut pas présumer de malveillance simplement parce que quelqu’un valorise sa vie privée. C’est un signal fort pour l’ensemble du secteur — conformité et protection de la vie privée peuvent coexister.
Ce jugement trace en réalité une limite au pouvoir de régulation, tout en rappelant aux entreprises face à des demandes transfrontalières : face à des requêtes excessivement larges, vous avez le droit de dire non.