L'extraction n'est plus une affaire de nerds avec un PC à la maison. Aujourd'hui, c'est un véritable business : des machines ASIC haute performance, des pools de minage géants, et une course folle à l'efficacité énergétique.
Comment ça fonctionne en pratique ?
En simplifiant : les mineurs prennent les transactions en attente de la blockchain, vérifient si elles sont légitimes, organisent le tout dans un bloc et résolvent un casse-tête cryptographique complexe. Le premier qui réussit transmet le bloc au réseau et… boom — reçoit la récompense en cryptomonnaies nouvellement créées + les frais de transaction.
Dans Bitcoin, par exemple, celui qui mine un bloc reçoit 6,25 BTC (données de 2023) + frais. Mais ne t'inquiète pas : la difficulté s'ajuste automatiquement. Quand plus de mineurs rejoignent le réseau, le puzzle devient plus difficile. Quand ils partent, il devient plus facile. Le système s'auto-régule pour maintenir un temps de bloc constant.
Les 4 Étapes de l'Extraction
1. Hash des transactions → Chaque transaction devient un identifiant unique (séquence de chiffres et de lettres)
2. Arbre de Merkle → Les hachages sont appariés et combinés de manière récursive jusqu'à générer un hachage racine ( qui représente tout )
3. En-tête valide → Le mineur combine le hachage précédent + le hachage racine + un nombre aléatoire (nonce) et essaie de créer un hachage qui répond aux critères de difficulté.
4. Diffusion → Celui qui réussit transmet le bloc ; les nœuds vérifient et ajoutent à la blockchain
Quel Matériel Utiliser ?
CPU → Devenu pratiquement obsolète. C'était viable à l'époque dorée du Bitcoin, mais aujourd'hui la difficulté a explosé.
GPU → Cela fonctionne encore pour certaines altcoins, mais nécessite des algorithmes spécifiques. Ce n'est pas efficace pour Bitcoin.
ASIC → Le roi du minage moderne. Matériel ultra-spécialisé, efficacité brutale, mais trop cher ( et dépréciation rapide à mesure qu'ils évoluent ).
Pools de minage → Plusieurs mineurs unissent leur force (pouvoir de hachage) pour augmenter les chances de gagner. La récompense est divisée proportionnellement au travail.
Bitcoin contre Ethereum : Un Changement de Jeu
Bitcoin utilise Proof of Work (PoW) — le minage est l'essence du protocole.
Ethereum est passé à Proof of Stake (PoS) en septembre 2022 — le minage est devenu obsolète. Maintenant, c'est “staking”, pas de minage.
Est-ce que ça vaut la peine de miner en 2024 ?
Ça dépend. La rentabilité est un casse-tête avec de multiples variables :
Prix de la crypto → Si le BTC augmente de 50%, vos revenus en fiat augmentent également. S'il baisse, il baisse aussi.
Coût de l'électricité → S'il est trop élevé (au-dessus de 0,06 $/kWh en moyenne), la marge disparaît.
Efficacité du matériel → Nouvelles machines vs anciennes = différence brutale de profit.
Difficulté du réseau → Plus il y a de mineurs, plus il devient difficile de trouver le hash valide.
Halving du Bitcoin → Tous les ~4 ans, la récompense est réduite de moitié (210 blocs). Prochain en 2024.
Résumé : le minage est viable si vous avez accès à une électricité bon marché, du matériel à jour et de la patience pour gérer la volatilité. Sinon, c'est brûler de l'argent.
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Mining de Crypto : Du Zéro à la Rentabilité en 2024
L'extraction n'est plus une affaire de nerds avec un PC à la maison. Aujourd'hui, c'est un véritable business : des machines ASIC haute performance, des pools de minage géants, et une course folle à l'efficacité énergétique.
Comment ça fonctionne en pratique ?
En simplifiant : les mineurs prennent les transactions en attente de la blockchain, vérifient si elles sont légitimes, organisent le tout dans un bloc et résolvent un casse-tête cryptographique complexe. Le premier qui réussit transmet le bloc au réseau et… boom — reçoit la récompense en cryptomonnaies nouvellement créées + les frais de transaction.
Dans Bitcoin, par exemple, celui qui mine un bloc reçoit 6,25 BTC (données de 2023) + frais. Mais ne t'inquiète pas : la difficulté s'ajuste automatiquement. Quand plus de mineurs rejoignent le réseau, le puzzle devient plus difficile. Quand ils partent, il devient plus facile. Le système s'auto-régule pour maintenir un temps de bloc constant.
Les 4 Étapes de l'Extraction
1. Hash des transactions → Chaque transaction devient un identifiant unique (séquence de chiffres et de lettres)
2. Arbre de Merkle → Les hachages sont appariés et combinés de manière récursive jusqu'à générer un hachage racine ( qui représente tout )
3. En-tête valide → Le mineur combine le hachage précédent + le hachage racine + un nombre aléatoire (nonce) et essaie de créer un hachage qui répond aux critères de difficulté.
4. Diffusion → Celui qui réussit transmet le bloc ; les nœuds vérifient et ajoutent à la blockchain
Quel Matériel Utiliser ?
CPU → Devenu pratiquement obsolète. C'était viable à l'époque dorée du Bitcoin, mais aujourd'hui la difficulté a explosé.
GPU → Cela fonctionne encore pour certaines altcoins, mais nécessite des algorithmes spécifiques. Ce n'est pas efficace pour Bitcoin.
ASIC → Le roi du minage moderne. Matériel ultra-spécialisé, efficacité brutale, mais trop cher ( et dépréciation rapide à mesure qu'ils évoluent ).
Pools de minage → Plusieurs mineurs unissent leur force (pouvoir de hachage) pour augmenter les chances de gagner. La récompense est divisée proportionnellement au travail.
Bitcoin contre Ethereum : Un Changement de Jeu
Bitcoin utilise Proof of Work (PoW) — le minage est l'essence du protocole.
Ethereum est passé à Proof of Stake (PoS) en septembre 2022 — le minage est devenu obsolète. Maintenant, c'est “staking”, pas de minage.
Est-ce que ça vaut la peine de miner en 2024 ?
Ça dépend. La rentabilité est un casse-tête avec de multiples variables :
Résumé : le minage est viable si vous avez accès à une électricité bon marché, du matériel à jour et de la patience pour gérer la volatilité. Sinon, c'est brûler de l'argent.