Le PDG de Blockstream, Adam Back, vient de partager une réflexion intéressante sur les raisons pour lesquelles le créateur de Bitcoin est resté anonyme—et ce n’est pas simplement de la paranoïa.
Le point central de Back : faire tourner un nœud pour un réseau P2P qui gère de l’argent, la vie privée et des transferts de valeur réels n’est pas un nouveau type de risque. La différence ? Bitcoin n’est pas juste un autre protocole de partage de fichiers. Il essaie littéralement de séparer l’argent du contrôle gouvernemental.
Voici les véritables enjeux :
Les opérateurs de nœuds de partage de fichiers étaient exposés à des poursuites judiciaires. Mais les opérateurs de nœuds Bitcoin ? Ils jouent à un tout autre niveau. Lorsqu’il ne s’agit plus seulement de partager des données mais de permettre un système monétaire qui remet en cause le monopole étatique sur la monnaie, les risques politiques et juridiques explosent.
Bien que le statut légal de Bitcoin se soit amélioré à l’échelle mondiale (certains pays disposent désormais de cadres juridiques, d’autres commencent à s’y intéresser), cela reste un champ de mines dans de nombreuses juridictions—zone grise ou carrément interdit dans les pays dotés de contrôles stricts des capitaux.
Le calcul de Satoshi : Nakamoto a probablement fait le calcul et compris que si les premiers développeurs Bitcoin associaient publiquement leur nom à cette révolution, ils s’exposeraient à d’énormes risques personnels, juridiques et physiques. Ainsi, l’anonymat n’était pas de la paranoïa—c’était une mesure de sécurité rationnelle pour quelqu’un qui construisait quelque chose de véritablement disruptif pour la finance mondiale.
En d’autres termes : révéler son identité en tant que personne ayant inventé une monnaie défiant la monnaie d’État ? Ce n’est pas juste un risque d’image. C’est un risque opérationnel réel.
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
Pourquoi Satoshi est resté dans l’ombre : le véritable risque derrière la révolution Bitcoin
Le PDG de Blockstream, Adam Back, vient de partager une réflexion intéressante sur les raisons pour lesquelles le créateur de Bitcoin est resté anonyme—et ce n’est pas simplement de la paranoïa.
Le point central de Back : faire tourner un nœud pour un réseau P2P qui gère de l’argent, la vie privée et des transferts de valeur réels n’est pas un nouveau type de risque. La différence ? Bitcoin n’est pas juste un autre protocole de partage de fichiers. Il essaie littéralement de séparer l’argent du contrôle gouvernemental.
Voici les véritables enjeux :
Les opérateurs de nœuds de partage de fichiers étaient exposés à des poursuites judiciaires. Mais les opérateurs de nœuds Bitcoin ? Ils jouent à un tout autre niveau. Lorsqu’il ne s’agit plus seulement de partager des données mais de permettre un système monétaire qui remet en cause le monopole étatique sur la monnaie, les risques politiques et juridiques explosent.
Bien que le statut légal de Bitcoin se soit amélioré à l’échelle mondiale (certains pays disposent désormais de cadres juridiques, d’autres commencent à s’y intéresser), cela reste un champ de mines dans de nombreuses juridictions—zone grise ou carrément interdit dans les pays dotés de contrôles stricts des capitaux.
Le calcul de Satoshi : Nakamoto a probablement fait le calcul et compris que si les premiers développeurs Bitcoin associaient publiquement leur nom à cette révolution, ils s’exposeraient à d’énormes risques personnels, juridiques et physiques. Ainsi, l’anonymat n’était pas de la paranoïa—c’était une mesure de sécurité rationnelle pour quelqu’un qui construisait quelque chose de véritablement disruptif pour la finance mondiale.
En d’autres termes : révéler son identité en tant que personne ayant inventé une monnaie défiant la monnaie d’État ? Ce n’est pas juste un risque d’image. C’est un risque opérationnel réel.