À trois heures du matin, un texte rouge est soudainement apparu à l'écran.

Solde du compte : 0.

Je suis resté là, immobile, à regarder pendant presque une demi-heure. Ce n'est pas parce que j'ai de la peine pour l'argent, mais c'est la première fois que je comprends que le mot "liquidation" peut brûler les mains.

À quel point j'étais idiot à l'époque ? En voyant la plateforme marquée "5 fois levier", je pensais que je pouvais ouvrir n'importe quoi. Mon compte avait 10 000 U, j'aurais dû perdre au maximum 500 U, mais j'ai ouvert une position de 30 000 U sur un coup de tête.

Le marché a juste tremblé un instant, sans même laisser le temps de réagir, il est directement tombé à zéro.

Cette nuit-là, j'ai compris : ce marché ne tue pas, c'est toi qui tends le couteau.

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Plus tard, j'ai rencontré un vieux joueur qui était dans le cercle cinq ans avant moi. Il a dit une phrase que je me souviens encore aujourd'hui :

"Un contrat n'est pas un jeton de casino, c'est un outil de gestion des risques."

À l'époque, je ne comprenais pas vraiment. Ce n'est qu'en voyant comment il jouait que j'ai réalisé que les véritables joueurs ne sont pas ceux qui ont juste du courage - c'est ceux qui ont une forte maîtrise.

Soixante-dix pour cent du temps à attendre, trente pour cent du temps à agir. Tant que l'opportunité n'est pas là, rien ne bouge ; quand l'opportunité arrive, c'est net.

D'où viennent leurs profits ? En d'autres termes, ils proviennent, peu à peu, des petites mains qui se font liquider.

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La plupart des gens échouent à cause d'un mot : occupé.

Des opérations fréquentes, acheter haut et vendre bas, cela semble être un contrôle du rythme, mais en réalité, on est déjà tiré par le marché. Plus on agit, plus c'est désordonné, et plus on perd, plus on s'impatiente.

Avant, j'étais comme ça, je pouvais traiter des dizaines d'ordres par jour. C'était épuisant, mais mon compte devenait de plus en plus mince.

Puis je me suis rendu compte que les vrais experts ressemblent en fait plus à des chasseurs - capables de rester accroupis toute la journée dans la lande, juste pour attendre le bon moment.

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Maintenant, je me suis imposé deux règles, qui ne changeront pas :

Premièrement, la perte d'une seule transaction ne doit jamais dépasser 5 % du solde du compte ;
Deuxièmement, n'intervenez que dans des marchés que vous comprenez, il vaut mieux manquer une occasion que d'agir à l'aveugle.

Grâce à ces deux principes, je suis passé d'un novice qui perdait tout le temps à un vétéran stable.

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Maintenant, je dis souvent aux gens : le contrat lui-même n'est pas un jeu d'argent, c'est l'absence de plan qui l'est.

Les parieurs s'appuient sur leur instinct, les experts s'appuient sur la discipline.
Le premier parie sur une richesse soudaine, le second se bat pour ne pas mourir toute sa vie.

Si vous avez toujours l'impression que le marché est contre vous ? Ce n'est pas un problème de marché, c'est que vous n'avez pas encore appris à réconcilier votre cupidité et votre impulsivité.