Les infrastructures, c'est très intéressant.

Plus on descend, moins on regarde les émotions, moins on dépend du récit pour vivre.
Les applications de couche supérieure doivent toujours faire face à la question de savoir si le marché est réceptif, mais la couche inférieure dépend de la difficulté de substitution, de la densité d'utilisation et de sa capacité à être adoptée par l'ensemble de l'industrie.

Le monde traditionnel a été vérifié maintes et maintes fois :
Routes, réseaux électriques, systèmes de paiement, TCP/IP…
…
Ces choses ne sont pas « dites par tout le monde », mais « utilisées par tout le monde ».
La valeur réside dans cette différence.

Espresso me donne l'impression d'aller dans cette direction.
Ce n'est pas pour devenir une chaîne plus rapide, ni pour redéfinir les ponts, encore moins pour améliorer un peu l'expérience inter-chaînes.
Il essaie de combler le vide le plus nécessaire dans le monde multichaîne :
Coordination de la sécurité, chemin de règlement, règles de confiance, permettant aux chaînes de fonctionner entre elles comme à l'intérieur d'un système.

Si l'on élargit les niveaux de valeur de l'industrie, les applications sont au sommet, les protocoles au milieu, les chaînes en dessous, et la couche inférieure est généralement celle « dont personne ne parle, mais sur laquelle tout repose ».

Le positionnement de l'Espresso est manifestement celui-là.
Quand il ne sera vraiment plus souvent mentionné, ce sera peut-être le moment où sa valeur commencera à être sérieusement évaluée par le marché.
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